dimanche 8 juin 2014

visite du laboratoire de langue de l'université de Wellington sur le Moy...

Utilisation des mondes virtuels pour l'apprentissage des langues: un exemple avec l'Université de Wellington en séjour linguistique sur le Moya land de Second Life



lundi 14 avril 2014

The SL Enquirer: Parallel Universes Part III: Cloud Party – Stareye...

Le SL Enquirer: Parallel univers Partie III: Partie Cloud - Stareye ... : Ne serait-il pas merveilleux si il y avait un monde virtuel pour le grand public, qui ne nécessiterait pas un spectateur lourde, mais que la co ...

mardi 1 avril 2014

dimanche 23 février 2014

Quan's Travelogues: The Ambassador of Second Life

Récits de Quan: L'ambassadeur de Second Life : Moya dans son Office de Tourisme de Moya Land Second Life à Arte Genova Je pense qu'il n'ya pas de deuxième artiste dans Second Life qui a une const ...

mercredi 5 février 2014

Réponse à un étudiant de la University of Leicester dans le cadre du programme de recherche sur les musées virtuels


Researching virtual museums at the University of Leicester
Virtual World Museums Research Project Interview Questions  

• Why did you choose the topic that you did for your museum?
Pourquoi avez-vous choisi le thème que vous avez fait pour votre musée?

Le thème des musées qui ont été construits dans mes mondes virtuels, c'est Moya. Chaque musée montre une facette du travail réel ou virtuel. Certains bâtiments sont la reproduction de musées ou centres d'art où j'ai réalisé une exposition en réel, mais qui reste visitable grace à Second Life.

• Why did you decide to explore that topic through a museum, instead of some other kind of build? 
Pourquoi avez-vous décidez d'explorer ce sujet à travers un musée, à la place d'un autre type de construction ?

Le musée permet de rendre la visite en 3D plus immersive. Dans le métavers, on est dans l'équivalent d'un site internet qui présente mon travail artistique, mais la structure du monde virtuel contraint à une approche différente, d'autant que je peux faire moi même des visites guidées de ce musée ou que des groupes y viennent en "voyage" d'étude.

• How do you feel your museum fits into your region and the surrounding area?
Comment vous pensez que votre musée s'intègre dans votre région et la région environnante?

Les îles Moya ont été créées principalement pour accueillir le musée Moya. C'est pourquoi l'environnement s'est créé en complément de ce musée. Certains espaces de loisirs comme le Moya Hall, où sont organisés des concerts, servent à animer l'île et a y faire venir du monde. 

• Why did you choose the kind of building or environment that you did?
Pourquoi avez-vous choisi le type de bâtiment ou l'environnement tel que vous l'avez fait?

L'île Moya a été pensée comme une vrai ville avec les même problèmes de circulations ou de construction qu'une ville réelle. Quand le visiteur arrive, il faut qu'il comprenne facilement où se rendre pour voir les points importants. ensuite il peut visiter d'autres bâtiments plus discrets en sous sol ou même cachés dans le ciel, s'il trouve le bouton de téléportation.
 Le bâtiment principal (le Moya Museum) devant être visité en premier, pour bien comprendre l'île, il est le plus ressemblant à un musée réel avec un grande entrée bien visible depuis le point d'arrivée - il est comme la page d'entrée d'un site internet. A partir de là, on peut accéder à différents endroits.

• What do you want the experience to be like for those who visit your museum?
Que voulez-vous que l'expérience soit pour ceux qui visitent votre musée?

L'expérience la plus intéressante, hormis l’immersion dans le virtuel, c'est de pouvoir rencontrer le visiteur du musée et même l'embarquer dans une voiture virtuelle pour lui montrer tous les autres musées - c'est aussi, si je ne suis pas là, la possibilité de rencontrer d'autres visiteurs ou de venir en groupe avec un guide. 

• Museums can serve many purposes – what do you think are the most important traits or functions of museums in general? 
Les musées peuvent servir à plusieurs fins - quel sont selon vous les traits les plus importants ou les fonctions des musées en général?

Les musées permanents de mon île ont la même fonction que les musées réels : conserver et montrer. Moi-même, je visite parfois mes musées virtuels pour retrouver l'image d'une oeuvre que j'ai perdu dans mon ordinateur. Le reste de l'île fonctionne plus comme un musée d'art contemporain ou un centre d'art, avec des expositions temporaires, des installations ou des performances. Il y a également un rôle pédagogique quand des écoles de langues ou des universités y font des visites.
_____________________________________________________

en supplément voici également les réponses aux questions de Noémie Roussel,  pour son mémoire universitaire, août 2011
Comment les technologies numériques prolongent les missions traditionnelles des musées?

Ma propre expérience de mise en relation de mes expositions réelles et de leurs doubles virtuels, sur lesquels interviennent des internautes-visiteurs, m'a montré les avantages qu'on peut tirer de la 3D interactive sur internet. 
La rencontre de l'artiste et du visiteur ou du spécialiste d'un domaine particulier, ne sont plus des pistes mais des réalités que seules les difficultés techniques freinent encore. La principale difficulté n'étant pas logicielle ou informatique mais dans la fiabilité des réseaux internet disponibles, sachant que pour le web 3D, la moindre coupure est fatale.
La mission pédagogique du musée a déjà largement utilisé la 3D pour la reconstitution de monuments en partie détruits ou pour des visites virtuelles agrémentées d'informations.
La réalité augmentée ajoute l'aspect ludique à ces modélisations et étendra le champ du musée au delà de sa propre surface physique. La réalité augmentée permet d'ajouter de l'espace muséal où l'on veut et de faire pour qui le souhaite, de la ville ou du paysage, un musée.
Le web 3D permet, lui, de faire des espaces modélisés des lieux d'échange. La rencontre devient possible entre des visiteurs du musée et des intervenants extérieurs connectés sur le métavers, ce qui permet d'étendre le champ du musée aux réseaux sociaux. 
Si on relie la réalité augmentée et le web 3D, on peut imaginer, à moyen terme, un guide ou un conservateur qui ferait la visite guidée sans bouger de son bureau, ou un artiste qui répondrait à distance aux questions des visiteurs, comme je l'ai fait lors de mon exposition "La civilisation Moya" (au centre d'art La Malmaison à Cannes, durant l'été 2011), dans la réplique virtuelle à l'identique du lieu, depuis mon atelier.
La visite de réserves muséales en 3D sera également l'une des pistes du futur proche : la mise en ligne des oeuvres en stock sur les métavers permettra de construire des expositions à distance, en modélisant les espaces et en y posant les oeuvres virtuelles puisées sur le net. 
Cette possibilité nouvelle donnera lieu à des expositions uniquement virtuelles et visitables seulement sur le net. De même que tout un chacun pourra construire sa propre exposition à partir des réserves de divers musées.
J'ai expérimenté ces possibilités lors de ma participation à l'exposition "Rinascimento Virtuale" (L'art dans Second Life) organisée par le critique italien Mario Gerosa au musée d'anthropologie de la ville de Florence. Avec l'architecte de l'exposition (Fabio Fornasari), j'ai construit ma future installation dans mon atelier de Second Life. Nous avons ainsi visualisé les transformations nécessaires sans jamais nous rencontrer autrement que par avatars interposés.
J'ai également pu faire l'expérience de l'utilité d'avoir mis en place une réserve virtuelle de toutes mes oeuvres disponibles en réel : il m'était plus facile de retrouver mes oeuvres dans le monde virtuel que dans le réel, et de pouvoir ainsi les montrer de façon plus rapide et efficace à un galeriste ou à un curateur.
Dans le futur, lorsqu'un conservateur préparera une exposition, il "descendra" dans la réserve virtuelle depuis son ordinateur, en compagnie d'un expert ou d'un critique présent chez lui : ensemble, ils choisiront les oeuvres et pourront même les installer dans la réplique du musée.
On retrouve ici la mission de conservation du musée. Les réserves virtuelles ne sont rien de plus qu'une amélioration des archives web en y ajoutant la 3D, mais, comme toute transformation, elles changeront notre perception du réel lui-même. 
L'importance grandissante des métavers verra naitre la nécessité de conserver les objets et les architectures de ces nouveaux mondes. Déjà Mario Gerosa (spécialiste des mondes virtuels et par ailleurs rédacteur en chef de AD magazine Italie) avait tenté de créer un conservatoire des architectures des jeux vidéo et des univers virtuels ou MMORPG (Massively Multiplayer Online Role Playing Games").
Le "gold farming" (ou revente de biens virtuels issus des jeux vidéos) prouve que les objets ou oeuvres virtuelles deviennent tangibles. 
La nécessité de créer des départements de conservation des architectures et objets virtuels, entrainera en retour des liens entre ces "objets" et les espaces miroirs des musées ou les clones des oeuvres réelles, créant ainsi de nouveaux usages et de nouvelles façons de visiter les musées.
Les technologies numériques prolongeront les missions traditionnelles des musées en créant de nouvelles extensions pratiques et ludiques.
Mais, en transformant les relations du spectateur avec le musée, elles transformeront le musée lui-même à leur image.
Patrick Moya 2011
les musées virtuels des îles Moya